(CorseMatin) Pressions, amitiés trahies, paroles données et reprises aussitôt, procurations étranges et dupliquées.
Au bout du compte, les conseillers généraux de la Haute-Corse ont davantage servi la cause de la suppression du département en deux heures de temps, deux heures d’une élection au perchoir tourmentée et dévastatrice, que Pierre Chaubon, le promoteur de la collectivité unique, en quatre ans de travaux en commission et de débats à l’assemblée de Corse.
Ils se sont certes donné un président, François Orlandi, mais un président à l’essai, en CDD même, avec deux mois de contrat à peine et un renouvellement loin d’être assuré. Les élections départementales de mars, en effet, sur les contours de cantons redessinés et selon une forme nouvelle, le binôme chabadabada – un homme et une femme – offriront le remake de l’affrontement entre François Orlandi et Jacky Padovani, un cap à cap-corsin si l’on peut dire, un face-à-face entre radicaux qui n’est (…)