(CorseMatin) On a pris acte d’une menace nationale, on a indiqué clairement que le risque zéro n’existait pas. À cette position s’ajoute toutefois le sentiment que la Corse n’est pas en première ligne. Selon le gouvernement, le contexte correspond à la version standard « plus » du plan Vigipirate.
C’est la première fois depuis 2012 que Vigipirate est porté à son niveau maximum. Le dispositif s’applique en Île-de-France et en Picardie. En Corse comme sur le reste du territoire la « posture permanente de sécurité » et la « vigilance renforcée » sont de rigueur
Pas de plan Vigipirate relevé au niveau « attentat », mais des précautions d’une intensité accrue. Après l’attaque terroriste perpétrée contre Charlie Hebdo, la préfecture de Corse renforce sa vigilance.
L’État a passé les consignes à Christophe Mirmand, préfet de Corse, préfet de Corse-du-Sud comme à ses homologues continentaux. Il faut être prudent. « Le plan Vigipirate Alerte attentat a été activé en Île de France et en Picardie.
Mais dans toutes les régions, les préfets ont été appelés à prendre certaines mesures », indique-t-on au sein des services de l’État en Corse. Sur le terrain, l’évolution prévoit un dispositif de surveillance augmenté et davantage de contrôles. L’approche est adaptée à des sites identifiés comme sensibles.
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