(CorseMatin) Le tribunal administratif s’est penché hier matin, sur les comptes de campagne de deux candidats, qui s’étaient présentés à l’élection municipale de Bastia. Comme le prévoit la législation, chaque postulant doit fournir un registre détaillé et justifié de la moindre dépense engagée dans la course électorale.
Ces documents sont ensuite scrupuleusement examinés par la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. En cas de rejet, le tribunal administratif est systématiquement saisi et le candidat risque de ne pas bénéficier du remboursement forfaitaire accordé par l’État ou pire d’être frappé d’inéligibilité.
Inéligible pour… 272 euros
Les magistrats bastiais ont donc passé à la loupe, les lignes comptables de Jean-Louis Milani, qui représentait la famille libérale, puis au second tour avait formé une alliance avec Gilles Simeoni et François Tatti.
La ligne comptable suspecte en l’occurrence, concerne les frais d’agence pour la location des deux permanences de campagne du candidat, une dans les quartiers Sud, l’autre au centre-ville. La somme de six cents euros versée à l’agence immobilière n’apparaissait pas clairement, laissant penser qu’il pouvait s’agir d’un don.