(CorseMatin) Chaque été, on observe une recrudescence du camping-caravaning sauvage au bord des routes, sur les plages et dans les espaces naturels de notre île. Ces occupations sont devenues la normalité, les campeurs n’étant la plupart du temps jamais verbalisés.
Ainsi, malgré les panneaux d’interdiction et les dissuasions de riverains ou même de directeurs de camping, cette pratique prend chaque année davantage d’ampleur. Un véritable fléau qui n’a pas échappé à Valérie Franceschi, adjointe au maire d’Aleria, conseillère territoriale (UMP), vice-présidente de la commission du développement social et culturel.
Motion instruite à l’ordre du jour fin janvier
Ainsi, explique-t-elle : « La législation française interdit le camping sauvage dans les réserves naturelles ou sites classés, routes et voies publiques ou en bord de mer. Malgré cela, les arrêtés municipaux sont souvent frappés d’illégalité par une jurisprudence du Conseil d’État, pour insuffisance de motivation. Le camping sauvage, on le sait, a immanquablement un impact négatif sur l’environnement, mais pas seulement, il engendre également un manque à gagner pour les professionnels du tourisme, ainsi que pour les collectivités locales qui, dans ce cas, ne perçoivent pas la taxe de séjour. »
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