(MEDIABASK) Le procès en appel d’Intza Oxandabaratz se tiendra le 21 janvier à Paris. Il a réuni dans un même combat des membres de la société civile et plus de 200 élus locaux.
Dans la motion issue de la campagne de soutien, ils lancent un appel à la justice pour la liberté de la jeune femme et invitent l’Etat à s’impliquer dans une réelle résolution du conflit basque. Dans la motion issue de la campagne de soutien, ils lancent un appel à la justice pour la liberté de la jeune femme et invitent l’Etat à s’impliquer dans une réelle résolution du conflit basque.
Le procès en appel d’Intza Oxandabaratz aura lieu le 21 janvier prochain.
Incarcérée alors qu’elle était enceinte, Intza Oxandabaratz a déjà passé plusieurs mois en prison. Libérée quelques semaines avant d’accoucher, elle a élevé seule son fils durant les trois années que Julen Mugica, son compagnon, purgeait sa peine (dans le cadre de la même affaire).
Julen Mugica devrait sortir de prison début décembre. L’acharnement se poursuit : Intza Oxandabaratz pourrait être incarcérée quelques semaines plus tard. Son fils risque de se retrouver éloigné de sa mère, à peine son père revenu.
Intza est-elle subitement devenue dangereuse au point d’être mise derrière les barreaux et séparée de son fils ?
Sur le plan politique, le troisième anniversaire de la Déclaration d’Aiete (Conférence internationale de paix) a été marqué par les prises de position de représentants politiques et sociaux de tous bords (UMP, PS, Modem, EELV, Sortu, AB…) qui ont réaffirmé ce que la majorité de la société civile basque réclame : l’implication de l’Etat français dans une réelle résolution du conflit basque.
En tant qu’élu, nous estimons que les procès de ce genre ne sont pas en phase avec les revendications des habitants du Pays Basque. Nous demandons qu’Intza Oxandabaratz ne soit pas incarcérée.