(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Ce lundi, lors d’un dernier conseil communautaire de l’année très chargé pour les élus de la Communauté d’Agglomération de Bastia, a été abordée et soldée, si l’on peut dire, l’une des arlésiennes les plus tenaces de ces dernières années, à savoir le dossier de la convention d’occupation du Stade Armand-Cesari par le SC Bastia.
En effet, après de très longues discussions entre la CAB et le Sporting, un accord a été trouvé et entériné, hormis une abstention de l’opposition. Celui-ci se base sur une convention de cinq ans renouvelable deux fois, et articulée autour de deux parts versées à la CAB qui se chargera de l’entretien du stade. Une part fixe, de 350 000 € par année, ainsi que de 78 000 € supplémentaires pour la mise à disposition des locaux administratifs du club, et une part variable, à la fois basée sur une somme de 50 centimes par supporter accueilli à chaque match toutes compétitions confondues, ainsi qu’une somme déterminée par la situation sportive du club. Si aux yeux de la majorité, cet accord est gagnant-gagnant, l’opposition s’est livrée à une critique acerbe, évoquant un manque à gagner et l’influence de certains membres de la majorité, Gilles Simeoni en tête, qui auraient, toujours selon l’opposition, mené le club à refuser une convention au final presque identique il y a deux années de cela alors que les rôles politiques étaient inversés.
On écoute Gilles Simeoni, maire de Bastia et vice-président de la CAB en charge des sports
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