(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Après la décision de la cour d’appel de Paris de prononcer un non-lieu et de classer le dossier Tchernobyl la semaine dernière, la commission Tchernobyl se réunissait hier (mercredi). Cette réunion avait pour but d’analyser la décision de la cour d’appel et d’en tirer les enseignements, mais aussi de faire le point sur l’avancée des projets de la commission. Ainsi, celle-ci s’est penchée sur l’enquête épidémiologique qui va être diligentée par la commission, en faisant le point sur l’appel d’offres. Plus largement, la commission, malgré le revers essuyé la semaine dernière, est loin d’avoir perdu espoir, et compte bien à ce que dans un avenir plus ou moins proche, il soit reconnu que le nuage de Tchernobyl a causé de graves maladies. Ainsi, les malades, non seulement en Corse mais dans d’autres régions, pourraient avoir une prise en charge spécifique. Pour le conseiller territorial Corsica Libera Jean-Guy Talamoni, la décision de la cour d’appel est d’une incohérence totale au vu de la réalité du terrain. Il souligne aussi à quel point l’enquète épidémiologique sera importante pour répertorier de façon officielle et exhaustive les malades de Tchernobyl en Corse. Autre point très important, celui de la médiatisation de l’affaire, puisque Jean-Guy Talamoni a proposé ce matin, en commission, de tenir prochainement à Paris un point presse réunissant tous les groupes politiques de l’Assemblée de Corse et la CTC pour alerter la population sur cette décision surprenante et ses conséquences.
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