(CorseMatin) La décision du tribunal administratif alimente la chronique de la campagne. L’ancien maire enfonce le clou et donne des précisions sur le cap qu’il entend suivre en cas de réélection au mois de février
Depuis que la décision du tribunal administratif est tombée, Laurent Marcangeli est les siens travaillent sur les suites à donner à l’annulation du plan local d’urbanisme d’Ajaccio. Rencontres avec les professionnels directement concernés – au premier rang desquels ceux du secteur du bâtiment -, prise de conseil auprès de juristes et d’avocats, le plan de bataille en cas de réélection en début d’année commence à se préciser. Mais, le fauteuil de maire étant aussi dans le collimateur, le combat prend également une tournure polémique en parallèle.
Au-delà des commentaires qui se succèdent depuis mardi dernier, illustration ces jours-ci à travers la diffusion d’une lettre au vitriol signée de Laurent Marcangeli dans les boîtes aux lettres ajacciennes. Visiblement très en colère que Simon Renucci et les siens puissent considérer – entre autres – que la municipalité sortante n’a rien engagé de concret une fois les conclusions du rapporteur public connues, lui et son ex-premier adjoint, Stéphane Sbraggia, ripostent. Et de façon plutôt musclée.