Les cours du pétrole brut sont en baisse et les prix à la pompe suivent peu à peu. L’importance de ce mini-plan de relance conduit à porter une attention toute particulière à un maillon de la chaîne de distribution des carburants : le monopole privé du stockage.
Faut-il nationaliser les dépôts pétroliers en Corse ?
Il y a eu une bonne nouvelle sur l’automne. Elle est sonnante et trébuchante pour les ménages corses. Le prix du baril de Brent est passé de près de 110 $/b en juillet à près de 60 $/b à la fin de la semaine dernière. Une telle chute (-40 % en moins de 6 mois) est rare surtout en dehors d’une crise financière grave. Même en tenant compte du la forte chute du cours de l’euro face au dollar, qui atténue cette baisse du brut pour nous, l’effet est très positif pour l’industrie et le consommateur européen.
Pour ceux qui doutent, cette baisse se retrouve bien dans les prix à la pompe, que ce soit pour le gazole ou le super. Pour l’un et l’autre, le prix du litre a perdu 6 % entre juillet et fin novembre (soit près de 10 centimes de moins par litre). Et ce n’est pas fini car la chute met du temps à se diffuser entre le baril et la pompe.