(CorseMatin) Après sept longues années d’élaboration, le plan local d’urbanisme d’Ajaccio se trouve menacé d’annulation totale par le tribunal administratif. C’est une cascade de problèmes qui s’abattrait alors
«Summum ius, summa iniuria.» Droit extrême, extrême injustice. La phrase de Cicéron extraite de son Traité des devoirssemble parfaitement coller au dossier du plan local d’urbanisme ajaccien.
Après sept longues années d’élaboration mobilisant quantité d’acteurs, une somme incalculable d’heures de travail et une vaste cartographie, le PLU est aujourd’hui menacé d’annulation partielle ou totale.
Parce que le diable se glisse dans les détails d’un dossier pourtant salué dans son élaboration, la ville d’Ajaccio risque d’être confrontée à une cascade de problèmes dans le domaine si sensible de l’aménagement du territoire. C’est pourtant pour penser et organiser ce dernier que le document a été élaboré.
On pourrait très brièvement résumer ainsi les lignes de force du document : densifier Ajaccio avec une nouvelle concentration de la construction en cœur de ville, du parc Berthault à Pietralba et extension naturelle vers l’est. Un PLU évitant l’étalement de la ville et « économe en espace », comme l’a souligné Paul-Antoine Luciani, cheville ouvrière du document.