(Corse Matin) On savait que cette campagne serait très différente de celle du mois de mars. On se rend compte maintenant que Simon Renucci, en position de challenger, est bien plus combatif. Il ne s’agit plus seulement de défendre un bilan. Mais bien d’attaquer, sans concession, les quelque sept mois de gestion de l’adversaire. Et le spécialiste de l’anatomie s’y connaît pour piquer là où ça fait vraiment mal.
La première charge est menée en duo avec Maria Guidicelli. Sur l’un des sujets qui fâchent à Ajaccio : celui de l’aménagement des rythmes scolaires.
« Dans un premier temps, on a eu droit à une posture politicienne, dans la ligne de Copé, avec des mensonges tout au long de la campagne en disant qu’on ne l’appliquerait pas. Après, on a eu une application obligatoire et on a proposé aux Ajacciens une garderie, payante. Maintenant, dans un contexte de campagne, on va nous proposer encore autre chose »,énumère Simon Renucci.
Maria Guidicelli renchérit : « A ce niveau, ce n’est plus de l’enfumage, c’est de l’encre de seiche. »