(CorseMatin) C’est ce que pense l’ancien président du conseil exécutif qui était hier soir l’invité de Cuntrastu. Du bilan de la mandature Giacobbi aux prochaines territoriales de 2015, Ange Santini livre son analyse politique
Pour inaugurer le nouveau plateau de Cuntrastu, France 3 Corse-Via Stella a fait appel à ce qu’on appelle « un bon client ». Durant 50 minutes, l’ancien président du conseil exécutif, actuel maire de Calvi, a tenu tête à la pression interrogative de Jean-Vitus Albertini (France 3 Corse-Via Stella), Roger Antech (Corse-Matin) et Patrick Vinciguerra (RCFM).
Membre de l’UMP, Ange Santini a donné son sentiment sur les déboires de sa famille politique et sur l’élection du président national le 29 novembre prochain. Fervent supporter de Nicolas Sarkozy, il ne voit pas d’un mauvais œil l’idée qu’un ancien président de la République redevienne chef de parti.
« Sa voix manquait, sa présence manquait au niveau national, à l’UMP et à la droite en général. En repartant à la reconquête de sa famille politique, il fait acte d’humilité », juge-t-il, se prononçant « naturellement » pour Sarkozy à la tête de du parti. Son soutien ira jusqu’aux primaires : « Je n’ai pas pour habitude de tourner le dos à ceux qui m’ont soutenu lorsque j’étais président de l’exécutif », tranche-t-il.
Pour Ange Santini, pas de doute, la droite est en situation de gagner aux présidentielles de 2017, « la droite républicaine est l’alternative à la gauche »,assure le maire de Calvi. Malgré les guerres intestines et les difficultés de tout ordre, Ange Santini affirme préférer nettement son camp « au camp d’en face ».