(CorseMatin) PRG légal, PRG réel, PS sud et Nord, CSD, PCF et Front de gauche, MCD et ECO, pas moins de neuf chapelles s’érigent aujourd’hui au sein de la gauche insulaire. La bataille est rude pour les territoriales
Recomposition. Lors des élections territoriales de 2010, on parlait de gauche plurielle. Cette mouvance avait réussi à rassembler le PRG-PS de Paul Giacobbi, le PRG du duo Zuccarelli-Alfonsi, le PC-Front de gauche et Corse-Social Démocrate, pour prendre les rênes de l’assemblée de Corse. C’était l’époque de la raison.
Quatre ans plus tard, les familles ont engendré des sous-familles et le paysage à gauche est désormais aussi multiple que varié. Des républicains, des radicaux, des progressistes, des modernes, des corsistes, des anti-libéraux, des sans étiquettes-gaucho compatibles…
Il y en a pour tous les goûts. Pas moins de neuf « chapelles » sont aujourd’hui répertoriées : le PRG est divisé, le PS délimité par le col de Vizzavona, Corse-Social Démocrate fragilisé, le PC résiste mais le Front de Gauche se fissure en douceur et deux mouvements nouveaux sont venus simplifier le tout : le Mouvement Corse Démocrate de François Tatti et ECO de François Casasoprana.