(CorseMatin) Le texte de loi n’est pas encore voté mais il concerne cette fameuse zone « tendue » où l’offre de logements est trop faible. A Bastia, cela pourrait amener environ 200 000 euros chaque année
Bastia, Biguglia, Furiani, Ville di Pietrabugno, San Martino di Lota, Santa Maria-di-Lota et Brando. Autant de communes concernées par le projet de budget rectificatif qui a été présenté mercredi dernier par le gouvernement.
Pour schématiser, il s’agit de surtaxer les résidences secondaires de ces sept communes situées en zone dites « tendues ». C’est-à-dire où l’offre en logement est inférieure à la demande. Cette taxe augmenterait de 20% la taxe d’habitation mais, fait nouveau, irait directement dans les caisses des communes et ne serait pas obligatoire.
En fait, ce projet de loi se calque sur le décret de 2013, voulu par la ministre Cécile Duflot sur la taxe des logements vacants dans les zones tendues. Des mesures destinées à détendre le marché de l’immobilier. Certains propriétaires arguaient ensuite que l’appartement était en travaux ou qu’ils n’arrivaient pas à le louer mais le fait est que la taxe était, à un moment donné, bel et bien réclamée.