(CorseMatin) On ne refait pas le match. On le commente. C’est en substance le contenu de la rencontre qui s’est tenue mardi à Porto-Vecchio et qui est diffusée aujourd’hui sur RCFM. Retour sur 1 h 30 d’échanges
Un mot : comprendre. Comment ? En expliquant. Pas de débat contradictoire, pas vraiment. Juste un survol et quelques précisions, dans les limites du temps imparti, d’un document de 3 000 pages qui va accompagner la Corse pendant quelques décennies.
Vous avez dit Padduc ? Le mot circule. On le cite, à tout va. On le commente. On le critique ou on le loue. Sait-on seulement ce qu’il signifie ? Commençons donc par le début. Padduc pour plan d’aménagement et de développement de la Corse. Les mots ont un sens, et c’est avec eux que Maria Guidicelli, conseillère exécutive en charge du dossier, a souhaité lancer la rencontre organisée mardi au centre culturel de Porto-Vecchio par Corse-Matin et RCFM.
Equilibre compliqué entre développement et protection
Autour de la table pour cette Place Publique animée par Roger Antech (rédacteur en chef de Corse-Matin) et Patrick Vinciguerra (reporter à RCFM) un membre de l’exécutif, donc, mais également Joseph Colombani, président de la chambre régionale d’agriculture, César Filippi, « patron » du Cercle des grandes maisons corses ainsi que Jean-Charles Orsucci, convié ce jour plus en tant que maire de Bonifacio que comme premier vice-président de l’assemblée de Corse. Georges Mela, initialement annoncé ? A quelques heures de la rencontre, il a fait faux bond, considérant que les conditions pour débattre équitablement n’étaient pas réunies. On fera donc sans lui. Sans U Levante également. Le public, en revanche, a répondu présent. En nombre. Il connaît le projet et le chemin qu’il reste à parcourir