Le 9 novembre dernier, la Catalogne, malgré l’interdiction de l’Etat espagnol, organise un référendum d’autodétermination dont l’enjeu est le taux de participation. La mobilisation de 2,25 millions de Catalans est une victoire politique incontestable pour les partis nationalistes.
François Alfonsi, président de l’Alliance Libre européenne (ALE) qui regroupe 44 partis nationalistes dont les puissants partis catalans et écossais, était convié à Barcelone, comme il l’a été à Edimburg, le 18 septembre pour le référendum écossais, et à Perth, le week-end dernier, pour le Congrès du SNP, le parti national écossais. Il analyse, pour Corse Net Infos, les enjeux et les conséquences de ces deux scrutins qu’il estime très positives.
– Les deux référendums, écossais et catalans, sur l’autodétermination ouvrent-ils une nouvelle voie pour les peuples européens ?
– Oui ! Une telle situation ne s’était pas produite depuis 50 ans. Qu’elle surgisse sur la scène européenne dans des endroits aussi différents que l’Ecosse et la Catalogne et, dans les deux cas, de façon aussi massive et aussi forte, est, à la fois, nouveau et novateur ! Ces processus montrent que ces peuples ont une grande attente et font preuve d’une grande détermination pour obtenir la reconnaissance de leurs droits nationaux. Une reconnaissance que le cadre actuel des Etats-membres européens ne leur donne pas. Les Catalans et les Ecossais sont en train d’ouvrir une voie.
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