L’interdiction d’arborer la Bandera corsa a été vécue comme une attaque par les insulaires. Un mois après « l’affaire », Thierry Braillard, secrétaire d’État aux Sports souhaite « lever des confusions ».
En déployant le drapeau corse, le 18 octobre dernier sur le stade niçois, le gardien bastiais, Jean-Louis Leca a partagé sa fierté d’être corse. Son geste condamné par la ligue de football professionnel, et qui a entraîné les débordements largement relayés, a été soutenu par de nombreux élus, sportifs et anonymes. En Corse et même ailleurs… Derrière lui, c’est toute une île qui s’est soulevée. Un mois après l’affaire de la « Bandera corsa », le secrétaire d’État aux Sports, Thierry Braillard, a accepté d’ouvrir le chapitre avec la rédaction de Corse-Matin. Entretien.
Depuis plusieurs semaines, le contenu du premier arrêté rédigé par le préfet des Alpes-Maritimes concernant tout déplacement de supporters insulaires à Nice entretient un sentiment de racisme anticorse. Tous signes d’appartenance à la Corse ou au club phare de l’île étaient proscrits dans la ville azuréenne. Dérapage rédactionnel ou stigmatisation ? Comment l’expliquez-vous?
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