Nous n’acceptons plus de Paris des sentences dignes d’une justice d’exception, qui portent l’insupportable sceau d’un racisme ordinaire organisé.Que ce serait-il passé, si le terrain de Furiani avait été envahi comme l’a été celui de Nice ? De quelle peine aurait écopé le Sporting si des stadiers avaient agressé des joueurs d’une équipe de ligue 1 ?
U troppu stroppia !
Pour cette instance « sportive », qui a dépassé depuis longtemps les limites de l’arbitraire et de l’injustice, le football corse jouit incontestablement d’un statut particulier, pour ne pas dire politique, qui n’a que trop duré. U troppu stroppia ! Ùn ci lasceremu fà !
Que penser de cette instance politico-sportive, quand elle suspend une tribune pour deux matches à Nice, dans les circonstances que l’on connait, et qu’elle envoie délibérément les corses jouer trois matches « à domicile» au fin-fond de la Bourgogne ? Quand elle condamne au huis-clos, dans la même année, contre l’Olympique de Marseille, à Furiani ?
Au lieu de situer les véritables responsabilités des uns, on s’en prend à un joueur, Jean Louis Leca, dont le seul tort aura été de brandir le drapeau de son peuple un soir de victoire.
Cette parodie de la LFP est une insulte faite au Peuple Corse ! Car la véritable sanction est condamnation collective contre les corses, fiers du drapeau de leur histoire, de leur terre, de leur identité, celle du Peuple Corse tout entier.
Le PNC appelle à renforcer l’action engagée par le collectif « una casa, una bandera », pour que cessent, une fois pour toutes, ces attaques délibérées contre la Corse.
PNC