À l’occasion du vote du Padduc, le conseiller exécutif a claqué la porte. Estimant que les nationalistes ont voulu pénaliser sa commune, il met en exergue les arrangements pour que le vote final soit massif.
Vous avez claqué la porte de l’assemblée de Corse lors du vote du Padduc.C’est la protection des enclaves de Portigliolo ou le document général qui vous ont conduit à protester?
L’amendement déposé par Femu a Corsica foule aux pieds un document d’urbanisme validé par des décisions de justice. Les deux petites enclaves, un peu moins de 14 hectares, sont inscrites au PLU depuis le 1er juillet 2006, en zone 1 AU donc de constructibilité future.
La commune de Propriano compte 1873 hectares. Nous avons consenti à mettre dans le Padduc 796 hectares, soit 42 % en espaces remarquables caractéristiques. C’est énorme.
Et bien, l’amendement de Femu à Corsica consistait à mettre 810 hectares en ERC. Ils ont voulu rajouter les 14 hectares de Portigliolo en ERC… Alors qu’il n’y a rien de remarquable là-bas.C’est déjà, en partie, urbanisé et c’est en continuité d’urbanisation de Belvédère, à 20 mètres à vol d’oiseau.
Considérez-vous qu’il s’agit d’un coup tordu?
Clairement, on a voulu pénaliser la commune de Propriano pour des raisons obscures.
Par cet amendement, les élus de l’assemblée de Corse se sont substitués à la commune de Propriano pour réviser le PLU. C’est inacceptable.Grâce à l’absence de la droite et à la lâcheté de la gauche – seuls 3 élus de gauche républicaine ont voté contre – l’amendement de Femu a Corsica est passé avec toutes les voix nationalistes.