Les dernières élections de parents d’élèves ont vu l’APC conforté sa position de première organisation de Corse. Non seulement son avance s’est maintenue mais s’est accru en haute Corse et notamment au sein de la représentation au CDEN 2B.
Corse du Sud
– Second degré : APC 1423 voix et 51 élus ; FCPE 1354 voix et 41 élus
– Premier degré : APC 1226 voix et 99 élus ; FCPE 600 vois et 43 élus
– Total APC : 2649 voix et 150 élus ; FCPE 1954 voix et 84 élus
Haute corse
– Second degré : APC 1452 voix et 50 sièges ; FCPE 23 élus et 823 voix
– Premier degré : APC 1176 voix et 76 élus ; FCPE 7 élus
– Total : APC 2628 voix et 126 élus ; FCPE 823 voix et 30 élus
Total Corse
– APC 5277 voix et 276 élus ; FCPE 2777 voix et 114 élus
Ces résultats récompensent l’engagement de l’APC et ses prises de positions courageuses notamment sur la réforme des rythmes scolaires, sur le calendrier mais aussi en faveur de l’enseignement bilingue et la cooficialité. A ce propos l’APC tient a réitérer son soutien au recteur pour avoir décrété férié le 8 septembre.
L’APC va orienter son action en trois directions :
-la proposition de transfert des compétences à la CTC dans le domaine éducatif concernant calendrier et les rythmes scolaire ainsi que du contenu de l’enseignement. C’est la CTC qui doit les fixés en coopération avec les autorités académique. Ce sont les trois conditions à la mise en place d’un système éducatif corse qui doivent être intégrées dans le nouveau statut de la Corse.
– le PRDF doit de manière définitive mettre en place les moyens destinés à parer le manque de la ressource enseignante, ce problème récurent qui va en s’aggravant. C’est pourquoi notre demande de création d’une brigade d’intervenants est indispensable aussi bien pour le Corse dans l’enseignement que dans la société. . Ce sont des mesures que la CTC peut prendre en coopération avec les instances académiques. Pour nous tout doit être fait pour sauver la langue Corse, les contingences statutaires doivent passer au second devant la nécessité de palier au déficit de moyens humains face à l’ampleur de la tache qui est la généralisation du bilinguisme.
-le déficit des enseignants dans certaines régions doit trouver une solution perenne car il pénalise doublement les régions montagneuses en les zones comme Portivechju et la Balagne. Nous serons par ailleurs attentifs à la mise en place de la réforme dans les différentes cités de l’île où nous n’hésiterons pas à nous mobiliser si certaines municipalités venaient à pénaliser les familles et les enfants.
L’APC poursuivra sa mobilisation de terrain au sein des collectifs Simu di stu paesu, a droga fora, Pa una sociétà bislingua ou pour défendre notre emblème à la tête de maure. L’APC sera présent soit sur le terrain soit avec les parents au sein des établissements scolaires, comme dans les villes ainsi que l’avons fait a Ajaccio ou nous communiqueront ultérieurement. Nous n’accepterons plus ni les carences en matière d’enseignement du corse soit par le manque d’enseignant soit par les filières bilingues alibis. Le libre choix des parents ne doit pas être remis en cause notamment et l’éducation nationale doit faire face à la demande lorsque les sites bilingues sont saturés.
Pour l’APC l’avenir passe par un changement constitutionnel avec la reconnaissance de la coofficialité et l’autonomie de l’académie de Corse. Aussi l’APC, avec d’autres et notamment les organisations de jeunes, prendra toute sa place dans les combats futurs pour la maitrise du destin et le respect de l’identité de notre peuple sur sa terre.
Associu di i PARENTI CORSI
Produit CORSU E RIBELLU
