L’affaire de la suspension de Zidane pour exercice du métier d’entraîneur en l’absence du diplôme exigé, a pris une tournure politique en Espagne. Elle oppose le tout puissant président merengue Florentino Perez à la Fédération espagnole.
Elle intervient peu de temps après la diffusion sur une chaîne de télévision espagnole d’un docu très critique sur les rapports entretenus par le grand Real et le régime de Franco. Quels qu’aient pu être ces rapports, il est avéré que le dictateur s’est objectivement servi de la grande équipe des années 50 et 60 pour lisser son image internationale à une époque où l’on exécutait encore 150 personnes par jour en Espagne.
Bien entendu, la direction du Real a vigoureusement réagi… Ce qui se passe, ou se dit, autour du club madrilène concerne les peuples d’Espagne et par certains aspects, leur rapport à l’histoire du vingtième siècle. A l’évidence, il appartient aux Espagnols d’en tirer les enseignements qu’ils voudront. Ce n’est pas l’avis de l’ambassadeur du football qatari en France : notre moustachu s’est mis en tête de chercher querelle à la fédé hispanique qui a osé appliquer ses règlements à une icône du foot français. Le voilà donc parti en guerre contre les moulins à vent, contre « une situation grotesque qui ne pourrait pas arriver en France… » et contre ces fichus espagnols qui « devraient faire preuve d’un peu de discernement… », etc etc…
C’est la Fédération Royale Espagnole qui va apprécier ! Quant à la direction du Real, gageons qu’elle s’efforcera de circonscrire le débat à l’intérieur des frontières espagnoles !Mais quand on compare le palmarès des clubs français à celui des clubs de la Liga, on peut quand même se faire une idée sur les mérites respectifs des uns et des autres. Comme aurait pu le dire Bourdieu : « qui êtes vous et d’où parlez-vous… ».
Sacré moustachu, un peu léger quand même,ça va sûrement se passer moins facilement qu’avec avec les clubs de la Ligue Corse de Football ! Mon prince, on a les querelles d’allemands qu’on peut aurait dit Brassens…
Ghjacumu Petru