Avant la démission de sa majorité qui va intervenir cette semaine, Laurent Marcangeli a mené une dernière fois les débats. Propos cinglants sous les insultes du public. Le ton de la campagne est donné
Assister à un conseil municipal dont le maire et ses conseillers sont démissionnaires. Voilà la bizarrerie, une de plus, que nous aura permis de connaître le (trop) long feuilleton des municipales ajacciennes.
Pour le dernier conseil municipal de la si courte mandature Marcangeli, avant que ce dernier et sa majorité ne donnent leur démission dans la semaine, il flottait une atmosphère paradoxale.
Sur les visages de l’opposition, pourtant droit dans ses bottes, s’affichait parfois un air grave. Nombreux étaient ceux tiraillés entre la volonté de mener sereinement les débats et l’envie d’en découdre, tout de suite.
Arène politique
Dans une salle archi-comble, médias et public tentaient de se faire une petite place afin d’assister aux débats. Autour de l’arène politique, beaucoup avaient pris leurs tickets pour voir celui qui est toujours maire de la ville terrasser une dernière fois l’opposition avant la remise à zéro des compteurs.