Le Comité Anti Répression et Riscossa Paisana, contre – pouvoirs humanitaires de la Lutte de Libération Nationale se sont rencontrés ce jeudi 18 novembre afin de procéder à un état des lieux.
Cet état démontre la volonté manifeste de la politique sécuritaire du gouvernement français qui dessine clairement et dangereusement une réelle fascisation de la société française dont les récents événements survenus en France sont une traduction (réactivation d’anciennes lois comme le couvre – feu…).
Cette fascisation n’est pas nouvelle pour la Corse : depuis des années ce sont des milliers d’arrestations, de perquisitions, de mises en garde à vue et de placements en détention arbitraire et abusive qui illustrent le quotidien de notre peuple.
Prochainement d’autres procès vont survenir, attestant de nouveau que la justice française s’arrête là ou commence la raison d’état qui réfute à la Corse tout droit à la différence.
De nouvelles dispositions policières et judiciaires sont également en cours renforçant un dispositif déjà hautement autoritaire et liberticide que ne sauraient trop longtemps masquer les sondages manipulateurs pro – Sarkozy.
Le récent passage à tabac d’un jeune militant nationaliste, après les arrestations et incarcérations de militants syndicalistes met en évidence qu’urgemment face à ‘outrance policière et militaire française toutes les forces patriotiques et progressistes doivent converger pour faire barrage à ce nouveau fascisme français et ouvrir des perspectives nouvelles pour redonner au peuple corse la voix citoyenne qui lui revient sur sa terre.
La mobilisation doit s’amplifier.
Pour cela, à l’orée du 8 décembre (Festa di a nazione), le Comité Anti Répression et Riscossa Paisana appellent chaque corse à faire sien l’appel suivant :
« UNA CASA, UNA BANDERA », pà di u nostru stintu corsu e purtà a nostra sulidarità a i nostri frateddi incarcirati pà ch’ellu campa sempri in dignità u nostru populu annant’a so terra.
COMITE ANTI REPRESSION
RISCOSSA PAISANA