En 2005, Le Comité Anti Répression et Riscossa Paisana lançaient « Una Casa, Una Bandera » en vue d’un événement national, A FESTA DI A NAZIONE, le 8 décembre. Le tout en soutien aux prisonniers politiques, dénonçant une situation répressive hebdomadaire, aucun rapprochement, des avancées politiques au ralenti. 9 ans après, l’apparition d’une bandera Testa Mora sur un terrain de football à Nice, en France, enflamme les réseaux sociaux, et du sport à la revendication politique, un pas est rapidement franchi dans la réalité, cette fois ci, avec la mise en place d’un collectif « una casa, una bandera« , collectif initié par Femu A Corsica, pendant ce temps là, Corsica Libera a lui aussi initié un collectif autours d’une coordination, pour les droits du peuple Corse. Ghjuventù Indipendentista lance un appel à mobilisation de la jeunesse afin d’occuper la rue. En 9 ans de slogan, 36 000 immigrés français se sont installés sur la terre de corse… La Bandera Testa Mora deviendrait de facto, le seul rempart au – racisme anti corse, -à la disparition de la langue, – colonisation de peuplement, -spoliation de la terre…
Si afficher une TESTA MORA, est le rejet de la colonisation française et la voie vers l’indépendance, alors il reste un espoir…
2005 : « UNA CASA, UNA BANDERA », pà di u nostru stintu corsu e purtà a nostra sulidarità a i nostri frateddi incarcirati pà ch’ellu campa sempri in dignità u nostru populu annant’a so terra.
I Scrianzati
La revue de presse
(Michaël Andreani – Alta Frequenza) – Une réunion publique s’est tenue ce lundi soir à Corte à l’initiative de Femu a Corsica, suite aux différents événements survenus ces derniers jours autour d’a bandera corsa. Suite à cette réunion, il a été décidé de lancer une opération symbolique intitulée « Una Casa, Una Bandera ». Tous les corses où qu’ils soient sont donc invités vendredi à étendre un drapeau corse à leur fenêtre par exemple.
(Frédéric Bertocchini – Alta Frequenza) – Dans un communiqué de presse commun parvenu à notre rédaction ce matin, les amicales des anciens de l’A. C. Ajaccio, du G. F. C. Ajaccio et du S. C. Bastia se disent avoir été « outrées du sort réservé à notre bandera ». « Que l’on soit du nord de la Corse, du sud, de l’est ou de l’ouest, que l’on ait revêtu le maillot « rouge et blanc », « rouge et bleu », « bleu et blanc » ou toute autre couleur des clubs de l’Ile, le cœur (passé, présent ou à venir) des joueurs de plusieurs générations aura toujours été frappé de l’estampille di a nostra bandera !! Nous n’accepterons aucunes sanctions contre les joueurs ou contre les clubs insulaires car prouver son identité n’est pas condamnable !! Soyons tous solidaires pour que notre bandera flotte dans tous les sports sur la première marche du podium ! » indique ce communiqué signé par Toussaint Martinetti, président des anciens de l’ACA, Jean-Jules Miniconi, président des anciens du GFCA et Dédé Baccarelli, président des anciens du SCB
Blog Edmond Simeoni : Après l’agression inqualifiable de la LFP, la Corse s’est insurgée contre la discrimination à travers l’interdiction di a Bandera Corsu sur les stades de foot. La floraison de l’emblème national est contagieuse et les initiatives se multiplient. Le dernier match à Furiani, perdu contre Monaco, a donné une image impressionnante de la réaction identitaire. Hier, des élus, des associations, des jeunes de l’Université ont lancé l’opération -ouverte à tous- « Una Casa, una Bandera ». Le peuple a la parole et les moyens de se faire entendre sur les réseaux sociaux, les balcons, les voitures, les commerces en affichant la bandera. A lui de prendre les initiatives. Mobilisation pacifique sans aucune xénophobie ni violence. Mais avec la ferme volonté de refuser l’inacceptable : l’agression contre le peuple corse
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Le cullettivu « Una Casa Una Bandera » a été créé le lundi 27 octobre 2014 à l’Università di Corsica Pasquale Paoli, à l’initiative de Femu a Corsica. Il invite toute personne sensible à la sauvegarde de notre bandera, représentante de notre identité, de notre culture et témoin de notre histoire à le revendiquer.Artistes, étudiants, institutions, commerçants, entreprises, jeunes et moins jeunes… Mettez votre imagination et votre créativité au service de votre identité !
Participez à l’opération #banderacorsa !
Una Casa Una Bandera !
À travers la peinture, la photographie, la sculpture ou divers autres supports, en selfie seul, à deux ou par centaines faites vivre a #banderacorsa et partagez vos idées et votre contribution sur la page ! À partir d’aujourd’hui, l’action Una Casa Una Bandera est lancée ! Mettons notre identité et notre emblème à l’honneur..
Culletivu « una casa, una bandera »
Quelli chì ci eranu anu prupostu d’urganizà st’etima a risposta d’un Populu di pettu à l’inghjulia fatta à u so simbulu u più forte, a nostra bandera testa mora.
A nostra bandera ùn hà micca partitu chì hè quella di tutti.
Ci vene da a memoria hà sventulatu à u ventu di a storia isulana, da u seculu Tredeci à i stadii di ballò, da Pasquale Paoli à a resistenza di u 1943, è da « i zitelli di u 173 » à i ghjorni di l’oghje.
Da sempre, invita a ghjente à a spartera, da quellu chì campa quì à quellu chì ci ghjunghje.
Da sempre, aiuta quellu chì parte un ghjornu è abbraccia quellu chì ci volta.
Oghje tocca à noi !
Demuli sta brama di sbattulà per i carrughji di Corsica è po d’altrò.
Allora venneri chì vene, femula fiurì per i paesi è e cità !
Venneri, u 31 d’ottobre, mettimula davant’à a nostra casa, davant’à tutti e nostre case !
Dumandemu dinò à tutti l’eletti di l’isula d’azzingalla à e case cumune, merrie, camere di cummerciu, camere di i mistieri, edifizii publichi è à tutti i corsi di fanne altr’è tantu.