(Francescu Maria Antona – Alta Frequenza) – L’UDI de Corse-du-Sud réagit à son tour dans l’affaire des drapeaux qui décidément défraie la chronique depuis deux jours. Jean Toma, qui est également porte-parole pour la Corse du mouvement utilise des mots forts et dénonce une « forme de racisme institutionnalisé ».
La LFP (Ligue de Football Professionnel) n’aime pas être dérangée dans ses habitudes, il lui est facile de pointer du doigt ses victimes préférées. Interdiction de brandir des drapeaux Corses, c’est nouveau et ça vient de sortir, c’est une forme de racisme institutionnalisé exercé à l’encontre de notre Île, une de plus sans doute.
Les Corses n’ont pas à rougir de leur «Bandera», même si le blanc immaculé de notre drapeau historique est rougi par le sang versé au fil des conflits qui notamment au long du 20ème siècle ont ponctué l’histoire de la France, ce sang versé se matérialise par la liste interminable dont chaque monument aux morts de nos villes et de nos villages témoigne par les noms gravés dans le marbre… Il convient désormais qu’un certain nombre de décideurs depuis le haut de l’État, jusqu’aux instances professionnelles retrouvent la raison. Les fadaises servies depuis quelques semaines ne sont plus risibles et sont infiniment tristes.
La Corse a besoin de respect et de considération, elle ne demande guère plus, même si ça semble difficile à obtenir, c’est le souhait qu’exprime l’UDI de la Corse-du-Sud, par la voix de Jean Toma, maire de Solenzara, président de l’UDI 2A et porte-parole pour la Corse..