Cette évolution majeure du réseau consulaire n’est pas encore arrivée sur la place publique, mais il est en marche avec deux impératifs : les personnels sont maintenus et on colle à la réforme institutionnelle
Le gouvernement a changé son fusil d’épaule. Il n’y a pas si longtemps, sa volonté était de proposer une loi pour réduire considérablement le réseau consulaire des chambres de commerce et d’industrie pour les faire passer de 145 aujourd’hui à une vingtaine au maximum, à peine plus que le nombre des régions.
Mais il a décidé de procéder autrement en choisissant ce qu’on pourrait appeler la stratégie du couteau sous la gorge : il prive les CCI d’une partie significative de leurs ressources économiques pour contraindre les plus petites d’entre elles, qui constituent la majorité, à se regrouper.
La loi ne fait plus l’obligation, c’est l’obligation qui fait loi. La Corse est évidemment concernée.
La Corse s’y prépare tranquillement
Elle est aujourd’hui dotée de trois chambres, deux dites « territoriales » (une par département) et une « régionale », récente, dont le siège a été fixé à Bastia par décret du Premier ministre.
CORSE MATIN