Les conséquences des restrictions budgétaires dans l’Education nationale ont poussé jeudi les syndicats de l’enseignement privé, dans une démarche inédite, à s’associer à la grève du 27 septembre lancée par leurs homologues du public pour dénoncer les suppressions de postes.
« C’est exceptionnel que cinq organisations syndicales du privé lancent, de manière conjointe, un appel pour rejoindre les syndicats du public », a dit à l’AFP Bruno Lamour, secrétaire général de la Fep-CFDT.
Interrogé, le ministère de l’Education nationale n’avait pas réagi en fin de matinée.
Après 1.433 postes enlevés à la rentrée 2011 (sur les 16.000 dans l’Education nationale), ce sont environ « 1.350 suppressions qui sont à nouveau envisagées » en 2012, alors que les effectifs augmentent, déplorent dans un communiqué commun les fédérations Fep-CFDT, Snec-CFTC, Spelc, SNPEFP-CGT et Synep-CFE-CGC.
« Zéro retrait d’emploi pour la rentrée 2012 » sera leur mot d’ordre pendant la journée d’action du 27 septembre à laquelle elles appellent « tous les personnels des établissements d’enseignement privés à défendre leur avenir dans l’Education nationale et dans l’enseignement agricole ».
Les suppressions de postes dans le privé, exclusivement d’enseignants, ont des conséquences « désastreuses », déplorent les fédérations.
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