Il y a deux ans, un fort mouvement revendicatif s’insurgeait contre les insuffisances de la couverture sanitaire sur une microrégion de 20 000 habitants. La situation s’est améliorée, mais tout n’est pas réglé
De Ghisonaccia à Ventiseri en passant par Prunelli-di-Fiumorbu, personne n’a oublié le long feuilleton dont un épisode donna la clé du dénouement : une réunion tenue au début de l’année 2012, en mairie de Ghisonaccia.
Ce jour-là, face aux élus et aux militants du collectif pour le droit à la santé en Plaine orientale, Dominique Blais, alors directeur de l’ARS, rassura par des annonces solennelles tous ceux qui, au cours des derniers mois, s’étaient élevés contre le désert médical croissant sur un territoire en pleine expansion.
La feuille de route officialisée il y a deux ans est-elle pour autant suivie et respectée ? Sur le terrain, les avancées sont incontestables. Élus, professionnels de la santé et autres usagers sont les premiers à faire ce constat, même si le regard sur le dossier tel qu’il se présente aujourd’hui demeure critique.