L’Etat refuse de signer le document tripartite qui engage l’avenir de l’université. On y parle de bilinguisme et de contribution de l’institution au projet sur la langue voté par l’assemblée de Corse.
La traditionnelle conférence de presse de rentrée de Paul-Marie Romani, s’est déroulée hier au Palazzu Naziunale. Seul face à la presse, le président de l’université de Corse, a tablé son intervention sur trois thèmes à travers, bien sûr, un point sur la rentrée 2014-2015, puis le rappel des dynamiques structurantes, enfin, et surtout, l’évocation du dossier qui fâche, et qui commence à faire monter la moutarde au nez de la communauté universitaire, celui de la convention tripartite 2013-2017, toujours pas signée à ce jour !
Pour ce qui est de la rentrée, c’est chiffres à l’appui, que le président Romani a développé son sujet. Premier constat : les inscriptions sont en constante et forte progression.
Date à date, l’université de Corse enregistre 3.464 inscrits, soit 555 de plus que l’an passé. « Nous devrions largement dépasser le chiffre de la rentrée dernière, à savoir la barre des 4 426 inscrits », a-t-il indiqué.
Certes, il n’y a pas de formations nouvelles ouvertes cette année, car l’offre est stabilisée. Si modification il y a, ce ne sera que lors de la prochaine négociation avec l’État pour une nouvelle période qui débutera en 2017.
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