Le 28 septembre, le collège des grands électeurs désignera les deux sénateurs corses, postes aujourd’hui dévolus à la gauche. L’île représente ainsi un enjeu majeur dans la reconquête du Sénat par la droite
Une campagne à un train de sénateur. Le moins que l’on puisse dire est que l’élection sénatoriale n’agite pas les foules. Si certains y voient de la sagesse de la part des prétendants, des esprits plus avisés parlent plutôt de discrétion car l’essentiel de la bataille se déroule en coulisses.
Normal, puisque ce sont les grands électeurs – maires, conseillers municipaux, conseillers généraux, conseillers territoriaux, député – qui désigneront, le 28 septembre, les deux nouveaux « sages corses » au Palais du Luxembourg.
Quel choix s’offre aux quelque 1 000 grands électeurs (580 dans le Nord et 419 dans le Sud) ? A trois semaines du scrutin, alors qu’une crise politique et morale agite le gouvernement, la gauche insulaire semble déboussolée, la droite requinquée et les nationalistes embusqués au Nord, invisibles au Sud. Tour d’horizon des forces en présence.
En Haute-Corse, c’est le siège de François Vendasi, ancien maire de Furiani, qui attise les convoitises. Six prétendants sont sur la ligne de départ : deux à gauche, un à l’extrême gauche, un nationaliste, un à droite et un à l’extrême droite.
Premier élément de cette campagne : la division à gauche. Le candidat officiel du PRG, le président du conseil général de la Haute-Corse Joseph Castelli et le candidat radical, estampillé « divers gauche » pour l’occasion, le président de l’office de l’environnement Pierre Ghjonga, affichent leurs divergences, malgré leur point commun : tous deux sont proches de Paul Giacobbi, président du conseil exécutif.
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