3 prisonniers politiques Basques sont depuis 6 semaines environ, au « mitard » au centre pénitentiaire des Baumettes afin de faire valoir leurs droits.
Éloignés de leurs familles, à des centaines de kilomètres de leur domicile. Les prisonniers basques sont aussi dispersés dans diverses prisons françaises, dans le seul but de leur enlever leur force collective. Les familles par cet éloignement sont aussi punies par l’administration pénitentiaires. Jugés et condamnés, ces trois militants basques devraient être incarcérés dans un centre de détention définitif et non à la maison d’arrêt de Marseille, c’est la loi « française » !
À la Maison d’Arrêt de Marseille les droits des prisonniers sont bafoués quotidiennement: l’alimentation, le traitement par les fonctionnaires, les dimensions de la cour qui empêchent la réalisation d’exercices physiques et mille autres ennuis.
Pendant de longues années les prisonnier(e)s politiques basques ont participé à de nombreuses actions pour la défense de leurs droits. Aujourd’hui nous souhaitons dénoncer les conditions de vie à la Maison d’Arrêt de Marseille et demander qu’ils puissent purger leur peine au centre de détention le plus proche du Pays Basque. En effet, Ekaitz, Asier et Zuhaitz ont décidé d’entrer dans une lutte en n’acceptant pas de regagner leurs cellules, en allant en guise de protestation au mitard. Si la situation se maintient ainsi, ils prévoient d’autres actions de protestation.
Ils y resteront jusqu’à être transférés dans un centre de détention définitif. Afin de les soutenir dans cette lutte, merci de dater, signer et envoyer les deux lettres suivantes :
Centre pénitentiaire de Marseille
239 Chemin de Morgiou
13404 Marseille cedex 20
Madame la Directrice ,
Par cette lettre je souhaite vous faire connaître la situation dont souffrent nos amis, membres de nos familles Ekaitz Sirvent, Zuhaitz Errasti et Asier Ezeiza, tous prisonniers à la Maison d’Arrêt de Marseille.
Tout d’abord, je veux dénoncer qu’Ekaitz, Zuhaitz et Asier sont, comme beaucoup d’autres prisonnier(e)s politiques basques, maintenu(e)s éloigné(e)s de leurs familles, à des centaines de kilomètres de leur domicile.
La politique pénitentiaire française ajoute ainsi, à la peine initiale, une autre peine bien plus douloureuse, celle d’être dispersé(e)s dans différentes prisons éloigné(e)s de leurs familles, dans l’unique but de décourager les prisonnier(e)s politiques basques et de leur enlever leur force collective. On châtie ainsi également leurs ami(e)s et familles qui, toutes les semaines, font de très longs voyages pour aller leur rendre visite, risquant leur vie sur la route.
En plus de tout cela, nos trois amis, qui ont été déjà jugés et condamnés devraient, selon la loi française, être dans un centre de détention définitif et non à la Maison d’Arrêt de Marseille, où vous leur a fait savoir qu’ils devront y rester longtemps. Nous ne pouvons pas comprendre cette infraction à la règle: sortir d’une prison pour être amené dans un centre de détention définitif et se voir être obligé de demeurer plusieurs mois dans un autre lieu !
À la Maison d’Arrêt de Marseille les droits des prisonniers sont bafoués quotidiennement: l’alimentation, le traitement par les fonctionnaires, les dimensions de la cour qui empêchent la réalisation d’exercices physiques et mille autres ennuis. En conséquence, la situation de Zuhaitz Errasti, Ekaitz Sirvent et Asier Ezeiza, ainsi que celle de leurs familles et ami(e)s qui leur rendent visite est nettement endommagée.
C’est pour ces raisons que nous considérons que les droits de nos trois amis et de leurs familles ne sont pas respectés. Les droits humains que la République Française proclame avec tant de fierté sont niés à Zuhaitz Errasti, Ekaitz Sirvent et Asier Ezeiza, comme à d’autres prisonnier(e)s politiques basques. Parmis eux Asier est celui qui a passé le plus de temps à Marseille (trois mois), en plus de l’éloignement du Pays Basque, nous pensons que tout ceci n’est autre qu’une vengeance politique.
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Pendant de longues années les prisonnier(e)s politiques basques ont participé à de nombreuses actions pour la défense de leurs droits. Aujourd’hui nous souhaitons dénoncer les conditions de vie à la Maison d’Arrêt de Marseille et demander qu’ils puissent purger leur peine au centre de détention le plus proche du Pays Basque. En effet, Ekaitz, Asier et Zuhaitz ont décidé d’entrer dans une lutte en n’acceptant pas de regagner leurs cellules, en allant en guise de protestation au mitard. Si la situation se maintient ainsi, ils prévoient d’autres actions de protestation.
De mon côté, très préoccupé(e) par cette situation, je vous demande de prendre des mesures afin d’y mettre un terme. C’est pour cela que je vous prie de bien vouloir :
Transférer Ekaitz Sirvent, Zuhaitz Errasti et Asier Ezeiza au plus vite dans un centre de détention définitif.
Ce centre de détention devrait être, comme pour tou(te)s les prisonnier(e) politiques basques, le plus proche du Pays Basque.
Cordialement,
Nom/prénom/signature
Direction de l’administration pénitentiaire
Ministère de la justice
13 place Vendôme
75042 Paris cédex 01
Madame/Monsieur,
Par cette lettre je souhaite vous faire connaître la situation dont souffrent nos amis, membres de nos familles Ekaitz Sirvent, Zuhaitz Errasti et Asier Ezeiza, tous prisonniers à la Maison d’Arrêt de Marseille.
Tout d’abord, je veux dénoncer qu’Ekaitz, Zuhaitz et Asier sont, comme beaucoup d’autres prisonnier(e)s politiques basques, maintenu(e)s éloigné(e)s de leurs familles, à des centaines de kilomètres de leur domicile.
La politique pénitentiaire française ajoute ainsi, à la peine initiale, une autre peine bien plus douloureuse, celle d’être dispersé(e)s dans différentes prisons éloigné(e)s de leurs familles, dans l’unique but de décourager les prisonnier(e)s politiques basques et de leur enlever leur force collective. On châtie ainsi également leurs ami(e)s et familles qui, toutes les semaines, font de très longs voyages pour aller leur rendre visite, risquant leur vie sur la route.
En plus de tout cela, nos trois amis, qui ont été déjà jugés et condamnés devraient, selon la loi française, être dans un centre de détention définitif et non à la Maison d’Arrêt de Marseille, où Madame La Directrice leur a fait savoir qu’ils devront y rester longtemps. Nous ne pouvons pas comprendre cette infraction à la règle: sortir d’une prison pour être amené dans un centre de détention définitif et se voir être obligé de demeurer plusieurs mois dans un autre lieu !
À la Maison d’Arrêt de Marseille les droits des prisonniers sont bafoués quotidiennement: l’alimentation, le traitement par les fonctionnaires, les dimensions de la cour qui empêchent la réalisation d’exercices physiques et mille autres ennuis. En conséquence, la situation de Zuhaitz Errasti, Ekaitz Sirvent et Asier Ezeiza, ainsi que celle de leurs familles et ami(e)s qui leur rendent visite est nettement endommagée.
C’est pour ces raisons que nous considérons que les droits de nos trois amis et de leurs familles ne sont pas respectés. Les droits humains que la République Française proclame avec tant de fierté sont niés à Zuhaitz Errasti, Ekaitz Sirvent et Asier Ezeiza, comme à d’autres prisonnier(e)s politiques basques. Parmis eux Asier est celui qui a passé le plus de temps à Marseille (trois mois), en plus de l’éloignement du Pays Basque, nous pensons que tout ceci n’est autre qu’une vengeance politique.
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Pendant de longues années les prisonnier(e)s politiques basques ont participé à de nombreuses actions pour la défense de leurs droits. Aujourd’hui nous souhaitons dénoncer les conditions de vie à la Maison d’Arrêt de Marseille et demander qu’ils puissent purger leur peine au centre de détention le plus proche du Pays Basque. En effet, Ekaitz, Asier et Zuhaitz ont décidé d’entrer dans une lutte en n’acceptant pas de regagner leurs cellules, en allant en guise de protestation au mitard. Si la situation se maintient ainsi, ils prévoient d’autres actions de protestation.
De mon côté, très préoccupé(e) par cette situation, je vous demande de prendre des mesures afin d’y mettre un terme. C’est pour cela que je vous prie de bien vouloir :
Transférer Ekaitz Sirvent, Zuhaitz Errasti et Asier Ezeiza au plus vite dans un centre de détention définitif.
Ce centre de détention devrait être, comme pour tou(te)s les prisonnier(e) politiques basques, le plus proche du Pays Basque.