L’idée de base c’est « protéger, sans exclure les gens », dixit Pierre Ghionga, président de l’office de l’environnement, et à la tête d’un grand projet de réserve naturelle terrestre.
En Corse, ce serait la première du genre. « Créer une réserve fait partie des possibilités de la CTC quand la situation l’exige, poursuit-il. Et la zone que nous avons délimitée est très sensible, il faut absolument la protéger. »
Le territoire désigné regroupe les communes de Corte, Casamaccioli, une partie de Venaco et s’articule autour de la dizaine de lacs que l’on y compte. Ninu, Melu, Capitellu, Goria… Pierre Ghionga y voit « le complément idéal de l’opération grand site de la Restonica » et un projet favorable pour le tourisme de la microrégion : « Créer une réserve, paradoxalement, c’est transformer l’endroit en spot. Un site protégé attire du monde. Cette réserve permettra de valoriser le GR20 et d’aider au développement économique de la région. » Car, il le martèle : « L’idée n’est pas d’en interdire l’accès. On veut aider les bergers qui y sont installés, et on veut que les randonneurs continuent de passer. »
Mais pour cela, il faudra établir une réglementation. Et mettre en protection les sites les plus fragiles. Deux sont dans le viseur des décideurs. Les plus urgents, les plus coûteux aussi.
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