onseillère exécutive en charge des affaires européennes et de l’enseignement supérieur à l’Assemblée de Corse (CTC), 1ère adjointe à la mairie de Bastia, secrétaire départementale et membre du bureau national du Parti socialiste, Emmanuelle de Gentili a participé, dimanche dernier, à Corte, à son 2ème débat des Ghjurnate, organisé par Corsica Libera.
Interrogée sur la fermeture du gouvernement, elle exhorte à la patience et à un travail de pédagogie. Elle explique, à Corse Net Infos, qu’un nouveau statut permettra à la Corse de définir un vrai modèle économique.
– Selon vous, la position gouvernementale n’est pas si fermée qu’elle n’y paraît. Qu’entendez-vous par là ?
– Le gouvernement est pluriel. En son sein, les positions sont partagées, comme elles le sont en Corse. L’important est qu’il existe des relais, des gens à l’écoute, comme Marylise Lebranchu qui a pu entendre la diversité des opinions existant dans l’île. Elle a pris le temps d’entendre, à la fois, l’Exécutif en entretien privé, les élus de la CTC et toutes les personnes pouvant apporter une contribution au débat actuel. Son intervention devant les élus était assez claire. Elle a montré qu’elle était prête à soutenir nos revendications au plan national, même si elle a exprimé les difficultés qu’elle pouvait percevoir concernant certaines d’entre-elles.
– Lesquelles ?
– La ministre est réticente sur le statut de résident. Nous lui avons dit que nous pouvons travailler à faire évoluer cette position émanant d’un vote qui nous a permis de nous rassembler. Nous ne sommes pas fermés à des contrepropositions ou à travailler sur des questions de fiscalité concernant le foncier ou l’environnement. La Corse a besoin de trouver des recettes et des ressources pour pouvoir financer ses politiques et créer un modèle de développement original.
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