(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Allons y Alonzo! C’est le cri du cœur de Dominique Bucchini après la venue, c’était la semaine dernière, de Marylise Lebranchu devant l’Assemblée de Corse.
Il ne fallait pas être grand clerc pour deviner ce que serait le contenu, la trame, du discours de la ministre de la décentralisation devant la plus haute représentation politique de l’île, et ça n’a pas manqué. Marylise Labranchu, certes avec un certain talent de persuasion, est venue non pas contredire les propos des ministres de l’Intérieur, présents et passés, mais en tout cas elle a tenu à en arrondir sérieusement les angles.
S’arc-boutant malgré tout sur le dogme immuable d’une République une et indivisible, la ministre a affirmé que beaucoup de choses restaient possibles dans un contexte « évolutionniste » du statut de la Corse. On pourrait par exemple dans le cadre de la nouvelle loi sur la décentralisation, présentée à l’automne, insérer des amendements relatifs à la Corse; on pourrait aussi, dans le cadre de la loi de finances 2015 là aussi présenter des amendements portant sur la fiscalité qui ne s’attireraient pas les foudres du Conseil constitutionnel.
Une vision des choses qui sied parfaitement au président de l’Assemblée de Corse et qui lui a fait dire « Allons Y Alonzo ». Après le président de l’Assemblée en poste, nous avons demandé à un autre président, chef de file actuellement de l’opposition libérale, comment il avait reçu de message ministériel. Camille de Rocca Serra se félicite d’un retour à une vision plus pragmatique et réaliste des choses concernant le cadre dans lequel devrait vivre et se développer la Corse, pourtant il demeure dans le discours gouvernemental encore trop d’ambiguïtés. Il le pense et il le dit.
Ecoutez Camille de Rocca Serra
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