Nouvel épisode dans le long feuilleton de l’extension du port de plaisance (dossier complet). Résumé de la dernière saison. Trois candidats ont soumissionné à l’appel d’offre pour attribuer la délégation de service public pour construire et gérer le futur port.
La municipalité a choisit le groupement composé de la société SIFA associé à la SAS Razel-Bec, la société Natali, BTP Ciabrini et le cabinet d’architecture Milanini.
La société Sifa a fait savoir à la municipalité « qu’il n’arrivait malheureusement pas à trouver une rentabilité économique à ce projet ». L’appel d’offre est infructueux, « nous prendrons le temps qu’il faut, nous n’allons pas nous jeter dans les bras du premier venu, nous veillons aux intérêts de la commune » s’est justifié Georges Mela, premier magistrat. Lors des négociations avec la municipalité pour affiner, améliorer l’offre qui porte sur 100 millions d’euros, « la SIFA n’a jamais répondu à nos questions » à précisé Marie Antoinette Cucchi, première adjointe en charge des affaires maritimes. Selon la majorité municipale, la SIFA était trop gourmand « au-delà de ce que permet une délégation de service publique, les bénéfices doivent être raisonnable » a expliqué Benoît Palderman, du cabinet Cabannes, conseil juridique de la municipalité.
Simple aléa ou projet enterré
Des explications, justifications qui n’ont pas convaincu Campà Altrimenti. « Cet appel d’offre infructueux vient valider tout ce que l’ont dit depuis une décennie, il signe un échec, ce projet ne verra jamais le jour, il est décédé aujourd’hui » a rétorqué Jean-Christophe Angelini.
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