Les premiers effets boomerang de la grève ? Ils sont là. Le compte n’y sera pas à la fin de la saison. La présidente de l’ATC ne le cache pas. Elle n’entend pas pour autant baisser les bras. Au contraire
Malgré des tendances peu réjouissantes, la présidente de l’Agence du tourisme de la Corse (ATC), se refuse à croire que l’été est totalement plié.
En prenant la parole aujourd’hui, vous n’avez pas l’impression d’arriver après la bataille ?
Non, j’avais d’autres priorités, notamment, être présente aux côtés des équipes qui étaient sur le pont afin de dresser un premier bilan, de prendre la température auprès des socioprofessionnels, agents de voyage et autre tours opérateurs.
Il a aussi fallu le temps d’installer la cellule de crise. L’urgence, ce n’était pas de s’exprimer, mais de gérer la communication avec les acteurs économiques et la presse nationale, européenne. Nous recevons près d’une centaine d’appels par jour…
Sur le conflit en lui-même ?
Deux choses. D’un point de vue politique d’abord, avec un peu de révolte face à une situation latente depuis plus d’un an.
Oui, l’État, actionnaire majoritaire de la SNCM aurait pu réagir avant. Si chacun avait pris ses responsabilités, il y aurait pu avoir une anticipation salutaire à l’aube de la saison touristique qui conditionne toute l’économie de l’île.
D’un point de vue humain ensuite, concernant le dérapage et les incidents à Bastia, sans qu’il soit besoin de chercher à toute force un bouc émissaire, c’est plus que regrettable. Aujourd’hui, le déblocage du port de Marseille doit redevenir une réalité et non plus un enjeu. Mais l’image de la destination a pris un coup sur la tête, personne ne le nie.
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Revue de Presse et suite de l’article :
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]