Le président du conseil exécutif de la Corse lance un ultimatum aux marins grévistes. Si le mouvement ne s’arrête pas aujourd’hui, il ne versera plus un euro dans le cadre de la délégation de service public le liant à la SNCM. Il juge la proposition de moratoire des élus marseillais « bonne » mais obscure.
Paul Giacobbi met la pression. Alors qu’une porte de sortie a été esquissée par les élus marseillais hier matin- qui proposent un moratoire de quatre mois sur toute mise en redressement judiciaire en échange de la fin de la grève à la SNCM- le président du conseil exécutif de la Corse prévient : « si demain (mardi) les choses ne sont pas rétablies, nous avons une décision de justice exécutoire, nous la ferons jouer.»
Entendre que si les marins reconduisent la grève demain, l’élu cèdera aux injonctions de Bruxelles qui réclame le remboursement d’un prêt de 220 millions d’euros accordé par la collectivité territoriale à la compagnie maritime entre 2007 et 2013.
« Ce qui veut dire qu’on ne paiera plus rien, à concurrence de 200 millions sur la DSP [Délégation de Service public, les contrats qui lient la collectivité à la SNCM]. » Une menace qu’avait déjà agité le député PRG la semaine dernière, mais qu’il réitère, en espérant peser sur la décision des marins grévistes.
« Ça serait malheureux d’en arriver là », estime-t-il. Mais, « on
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