Il le dit, Jean-André Miniconi, le président de la CGPME. Et il croit dur comme fer à ce qu’il dit… En Corse, la situation est bel et bien en train de devenir explosive. La grève à la SNCM, une de plus, une fois encore, n’en finit plus de susciter colère et exaspération.
Sauf que cela fait des décennies que l’on entend cela. Il y a une quinzaine de jours, le collectif Dumane da fà – dont la CGPME est partie intégrante – se réunissait devant la préfecture de région, à Ajaccio, et demandait audience au préfet Christophe Mirmand.« Nous voulions nous assurer qu’en cas de blocage des ports, des mesures seraient prises. Le préfet nous a répondu que le nécessaire serait fait afin que les bateaux puissent circuler librement.Or, aujourd’hui, nous constatons que les navires sont bloqués sur les ports corses, mais surtout au départ du port de Marseille.Actuellement, les deux compagnies, CMN et Corsica Ferries, qui assuraient le trafic sont jugulées. La CMN ne peut accoster à Marseille.Quant à la Corsica Ferries, si elle peut passer par Toulon, elle n’a pas la possibilité de supporter à elle seule la charge du trafic fret. Quoi qu’il en soit, il ne sert à rien d’avoir des ports libres sur la Corse dès lors où les rotations sont verrouillées depuis Marseille et que Toulon, engorgé, ne pourra se substituer au port de la cité phocéenne.
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