La Corse manque de foin. Elle en importe chaque année 8 000 tonnes. Un groupement de 17 producteurs tente d’organiser la filière en misant sur la qualité et un travail à long terme
La filière fourrage se structure. Depuis deux ans. Aliment indispensable des élevages bovins, ovins, caprins et équins, le fourrage, en Corse, paradoxalement, n’a jamais su s’imposer. Pourtant, il faut bien que ces bêtes mangent. Il y a le maquis certes. Il y a les compléments alimentaires.
Mais en terme d’énergie, de protéines, rien n’égale le fourrage. Dix-sept producteurs se sont donc associés en groupement régional pour tirer la filière vers le haut et réconcilier les éleveurs corses avec le foin insulaire.
« Pendant des années on a dit que 30 000 tonnes de fourrage étaient importées chaque année dans l’île, indique Mélanie Venturini, chargée de mission pour la chambre d’agriculture de Haute-Corse. En fait d’après les chiffres officiels des ports, il s’agirait plutôt de 8 000 tonnes. Principalement venues de la Crau, qui possède une AOC. » On se souvient lors d’hivers rugueux, pas plus tard qu’il y a trois ans, de Joseph Colombani, président de la FDSEA, surveillant, sur le port de Bastia, le débarquement du Pascal-Paoli, d’un foin destiné aux agriculteurs coincés par la neige. Une image qui a vécu ?
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