C’est ce qu’a affirmé, ce mardi (avant l’annonce officielle du FLNC UC), le préfet de Corse Christophe Mirmand, devant les conseillers généraux de Corse-du-Sud, à l’occasion de la présentation du rapport d’activité des services de l’Etat
Le GPS est utile en politique. Il permet de suivre les circonvolutions des représentants du peuple parfois jusqu’à la plus haute marche de l’Élysée.
Mais depuis le 12 juin dernier, date de la visite du ministre de l’Intérieur en Corse, le gouvernement a fixé le cap. Haut et fort, il rappelle le droit, les limites des uns et des autres et sa volonté d’aller de l’avant en sortant des sentiers hasardeux. Conforté par la boussole gouvernementale, le préfet de Corse, Christophe Mirmand, s’affirme.
Sobrement. Hier, devant les conseillers généraux de la Corse-du-Sud, il a tenu un discours politique.
Habituellement, la présentation annuelle du rapport d’activité des services de l’État est l’occasion pour le représentant de l’État de jeter un vaste coup de projecteur sur l’action de ses services dans le Sud, d’évaluer ce qui a réussi où moins bien fonctionner.
Avec Christophe Mirmand, terminé les chiffres, les pourcentages et les graphiques. Le préfet a opté pour le cours magistral couvrant toute la Corse et balayant des thèmes tels que la sécurité, le développement économique, la cohésion sociale, l’aménagement du territoire, l’organisation territoriale.
Il veut adresser un « message de confiance »et trace le cap. Au chapitre sécurité, le préfet de Corse a repris les propos du ministre de l’Intérieur. La mobilisation est réelle, les résultats obtenus en 2014 sont encourageants.
« Délinquance générale maîtrisée, pas de phénomène de violences urbaines ou de bandes et un nombre d’homicides en régression. Ce bilan n’est pas pour autant suffisant », a-t-il souligné, devant un hémicycle clairsemé.
La persistance de réseaux criminels ? « Les procédés sont aux antipodes des valeurs de la République, la violence dont sont victimes les habitants de l’île, du fait de l’appât du gain facile et de l’esprit de lucre, la place prise par ces malfaiteurs et leurs factions, leur influence toxique sur la vie publique sur la vie publique comme économique sont inacceptables »,a-t-il martelé, justifiant plus que jamais la « stratégie offensive » décidée à l’automne 2012 par le Premier ministre.
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