Au lendemain de la diffusion de la lettre du préfet de Corse à Paul Giacobbi, les réactions sont nombreuses. Ce n’est pas tant le « non » ferme de l’Etat au statut de résident, mais le ton et la forme employés qui dérangent?
Adressée le 18 juin au président du conseil exécutif Paul Giacobbi, qui lui avait envoyé la délibération d’avril de l’Assemblée de Corse sur le statut de résident, la lettre du préfet de Corse sonne comme une fin de non recevoir de plus, après celle du gouvernement.
La chose pourrait paraître parfaitement logique, sauf que le ton utilisé par le préfet heurte de nombreux élus de l’Assemblée de Corse, qui ont l’impression qu’on les encourage à travailler sur des propositions en sachant très bien qu’on les présentera, in fine, comme nulles et non avenues.
Alors que Gilles Simeoni se demande pourquoi le préfet ne s’est pas positionné plus tôt sur la question du statut de résident corse… Jean-Guy Talamoni ironise sur la leçon que peut donner « un fonctionnaire aux élus de la Corse ».
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