Un clou chassant l’autre, après la visite pour rien de la Ministre de rien, la Corse a vu débouler « au pas de charge » le ministre de la police qui ne semble être ni flic ni ministre.
Notre ambitieux missi dominici a commencé par marquer son territoire originel, non par piété filiale mais pour célébrer la grandeur de la France qui a permis voilà trois générations, de laisser les ruines de Cognocoli pour les immeubles haussmanniens. Le flic a superbement ignoré la déclaration toute fraîche des syndicats de police sur la mafia et le ministre a signifié à ceux des élus corses qui semblaient attendre quelque chose , l’obligation de la mettre en veilleuse exigée par le gouvernement représentant à Paris de la religion républicaine.
Bref, on attendait un ministre régalien, ce fut un nonce apostolique qui débarqua ! Et la satisfaction républicaine manifestée par les bachagas de vieille souche à ce salutaire rappel à l’ordre faisait plaisir à voir ! Que ceux qui ont été douchés dans leurs espoirs de voir la situation politique de la Corse évoluer d’une façon qu’ils souhaitent darwinienne, prennent en compte leurs responsabilités dans la situation actuelle.On ne peut pas recueillir l’adhésion de plus d’un tiers des électeurs sur des bases historiques et ne pas faire front commun, avant même tout rapprochement avec le clan de droite ou de gauche.
Les groupes nationaux à l’Assemblée apparaissent malheureusement comme une force d’appoint conjoncturelle pour la partie du clan qui semblerait le moins archaïque ; or ce sont bien eux qui ont besoin des Naziunali et non le contraire ! Le prochain débat sur le Padduc, s’il a lieu, devrait faire tomber les masques d’une droite corse faussement « régionaliste » et d’une gauche qui dans sa grande majorité n’est « progressiste » que par abus de langage.
Notre ministricule, après moult contre-vérités, a renchéri, par un mensonge éhonté, sur une incompatibilité des mesures demandées par les Corses avec les règles européennes. Rien de plus faux ! Car il ne s’agit plus désormais de l’Europe des années 60 à 90, mais d’une Union Européenne qui organise à la fois ses structures opérationnelles et les rapports de force internes qu’il lui faut entretenir face au double handicap que constitue l’inefficacité politique des grands États européens et leur refus à se réformer .
C’est à ce niveau que le Mouvement National devra défendre l’existence du Peuple-Nation corse et son accès à la souveraineté…
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CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM, Sur Corsica, Sur le Journal de la Corse, Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, sur France 3 Corse, Sur Corse Net Info (CNI)
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
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