Nathalie Kosciuko-Morizet était en visite, hier (Jeudi 25 août), dans l’extrême Sud. La ministre de l’écologie a annoncé que les bateaux qui traversent les bouches de Bonifacio devront, en 2012, embarquer un pilote qui prendra les commandes du navire afin de réduire le risque d’accident. D’autre part Nathalie Kosciuko-Morizet a évoqué l’urbanisme, l’annulation des PLU et le futur Padduc. Entretien.
Alcudina : Vous êtes venues une journée dans l’Extrême Sud, une visite très courte mais les sujets d’actualités ne manquent pas. En premier lieu, le passage des pétroliers dans les bouches de Bonifacio, une vieille revendication, où en est-on ?
NKM : Effectivement c’est un sujet ancien. Les bouches de Bonifacio sont très fréquentées, 4000 bateaux de commerces par an, dont 10% transportent des matières dangereuses traverse ce détroit très dangereux et fragile d’un point de vue environnemental. Ce détroit est géré par l’Organisation Maritime Internationale (OMI), la première étape était d’obtenir le classement en zone maritime particulièrement vulnérable (ZMPV). Ce classement obtenu en juillet dernier va nous permettre de demander le pilotage, d’abord fortement recommandé, puis j’espère très vite obligatoire, soit par un pilote Italien, soit Français pour pouvoir accompagner tous les bateaux qui circulent dans les bouches de Bonifacio
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