Conférence-débat le 24 juin à 20h SALLE LARRAZKENA à KANBO avec Jean Biancucci, maire de Cuttoli-Corticchiato et élu Fému A Corsica à l’Assemblée de Corse.
Jean Biancucci est le premier maire à avoir fait voter le statut de résident de 5 ans dans sa commune en février dernier, afin de répondre à une forte demande de ses concitoyens, particulièrement les jeunes, à pouvoir construire et habiter sur place. Suite au recours du préfet de Corse dans lequel il était demandé à la municipalité de Cuttoli-Corticchiato de procéder sans délai au retrait des dispositions de la délibération du 1er février 2014… le conseil municipal a voté le 2 mars 2014, à l’unanimité des présents, le maintien de cette délibération.
L’initiative de Jean Biancucci et de sa municipalité s’inscrit dans le débat général sur le statut de résident sur l’ile et a été relayé et renforcé par un vote largement majoritaire à l’Assemblée de Corse le 24 avril 2014.
Outre ce thème fondamental du statut de résident, Jean Biancucci nous fera aussi le point sur les débats et les délibérations à l’Assemblée de Corse, concernant :
– l’évolution institutionnelle,
– le statut fiscal,
– la co-officialité de la langue corse.
Tous ces sujets ont une résonance évidente en Pays Basque nord. En tant qu’élu, vous êtes certainement confronté à ces problématiques et nous vous convions donc à venir vous informer et à échanger avec un élu de terrain qui a voulu prendre pleinement ses responsabilités.
Pour lutter contre la spéculation immobilière et des résidences secondaires le plus souvent inoccupées, des élus corses ont trouvé une solution. Des collectifs militants du Pays basque l’approuvent.
es collectifs Lurra eta Etxebizitza et Autonomia Eraiki veulent lutter contre la spéculation immobilière au Pays basque et militer pour le « statut de résident ». En ce sens, ils s’inspirent de l’île de Beauté. Notamment dumaire de Cuttoli-Corticchiato, Jean Biancucci. Ce dernier donnera une conférence dans la salle Larrazkena de Cambo-les-Bains, le 24 juin, à 20 heures.
« L’une des solutions a été prônée par les élus corses », indique Ttotte Etchebest, d’Autonomia Eraiki . « Il s’agit du statut de résident […]. Pour pouvoir accéder à la propriété, il faut vivre depuis cinq ans sur l’île. » Une condition déjà mise en place par Jean Biancucci, qui vient de faire voter ce statut par un Conseil municipal tout entier. Un choix également entériné d’une courte tête par l’Assemblée de Corse, dont Biancucci est vice-président. Or le préfet a dit « non ».
Dans la patrie de Ttotte Etchebest, on n’en a cure. Et l’on juge intéressant « cebras de fer entre l’État et la Corse« . Un bras de fer qui, hélas, se traduit parfois par la mention « Le Pays basque n’est pas à vendre » sur les façades desrésidences secondaires, parfois saccagées. « Ce n’est pas notre mode d’action », assurent les militants des deux collectifs.
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