(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Le Conseil Général de Corse-du-Sud a procédé hier (lundi) à sa première réunion ordinaire. Une réunion qui ouvre la nouvelle mandature en instituant les modifications, parfois importantes, qui ont suivi les dernières élections cantonales. Outre la répartition des postes des conseillers au sein des différentes commissions, savoir qui fera quoi au sein de l’institution, il était intéressant de savoir quelles seraient les séquelles, si séquelles il y a après les tensions de la campagne électorale.
Certes Jean-Jacques Panunzi, dans son discours d’introduction, a donné quelques coups de canif dans la bonne ambiance régnante.
« Je n’entend pas commencer une carrière de dictateur », a-t-il notamment dit en récusant les accusations d’arbitraire, mais il a tout de même bien balisé le terrain. L’assemblée départementale est à présent constituée de groupes politiques, ce qui n’était pas le fait dans la précédente mandature de manière formelle.
Il y a une droite, une gauche et un groupe nationaliste clairement identifiés. A noter que Stéphane Vannucci a finalement intégré le groupe majoritaire, ce qui porte la majorité à douze sièges. Les nationalistes, qui normalement n’auraient pas du accédé à des postes des responsabilités ont reçu l’appui inattendu de Nicolas Alfonsi pour l’accession à une commission. Nouvelle donne politique ou continuité ? Ecoutons le sentiment du président du Conseil Général de Corse-du-Sud.