Le ministre de l’Intérieur a fini par répondre favorablement aux trois parlementaires UMP qui lui avaient fait part de leur inquiétude sur la menace de disparition des bases aériennes de la sécurité civile de l’île
Plus de mille interventions, des centaines de personnes secourues et des dizaines de vies sauvées. Dans un territoire insulaire « très accidenté » dans tous les sens du terme, les moyens aériens d’intervention, qu’ils relèvent de la gendarmerie ou de la sécurité civile, ont une importance capitale pour ne pas dire plus exactement vitale.
C’est le message porté la semaine dernière par Camille de Rocca Serra, en son nom et celui de ses collègues parlementaires UMP, devant la représentation nationale à l’occasion de la séance des questions orales. Mais il n’avait reçu en retour qu’une réponse plutôt ambiguë du gouvernement, par la voix du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll qui, visiblement, avait plus ou moins improvisé en l’absence d’instruction précise sur le sujet.
Les personnels des bases rassurés
Mais dans un courrier en date du 28 avril, Bernard Cazeneuve est beaucoup plus clair dans ses intentions. Et pour cause, c’est lui l’autorité de tutelle en la matière. Le nouveau ministre de l’Intérieur déclare donc par écrit « qu’il n’est pas envisagé de revenir sur la carte des implantations d’hélicoptères d’État en Corse. La topographie de l’île et les risques de sécurité civile auxquels elle est confrontée justifient le maintien en l’état de la flotte actuellement positionnée à Ajaccio et à Bastia ». Camille de Rocca Serra, Sauveur Gandolfi-Scheit et Laurent Marcangeli ont pris acte de la réponse positive du ministre de l’Intérieur.
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