Toujours proches du courant nationaliste, les représentants des syndicats étudiants sont sûrement ceux qui voient leur action militante prendre souvent le pas sur leurs études. Ils demeurent malgré tout méconnus
Ils sont trois, Petru Vesperini, Arnaud Gabrielli et Antone Casanova. Ils font partie des chefs de file des trois syndicats étudiants nationalistes de l’université – respectivement la GI (Ghjuventù indipendentista), la GP (Ghjuventù paolina) et la CGC (Cunsulta di a ghjuventù corsa) – qui comptent globalement près d’une centaine de militants sur le campus.
À ce titre, ils abandonnent souvent les salles de cours pour porter la voix de leur structure au sein des instances de l’université et jouer un rôle dans la détermination des politiques, notamment en matière de logement, d’aide sociale ou encore de restauration universitaire. Ils sont même parfois sollicités tous azimuts par des professeurs et des étudiants qui arrivent avec une liste de doléances.
« À vrai dire, je travaille beaucoup plus pour le syndicat que pour mes études », lance Antone, sourire en coin. Décidément, le président de la CGC ne prend pas sa tâche à la légère, comme ses deux compères d’ailleurs. Réunions syndicales, élaboration des programmes pour les différentes élections de l’université, organisation d’événements et de manifestations… Les activités ne manquent pas pour les syndiqués. « On fait des sacrifices sur notre vie personnelle en faisant souvent passer l’intérêt général avant le nôtre. Mais le soir en rentrant à la maison on a la conscience tranquille et le sentiment d’avoir travaillé pour essayer de faire avancer les choses à notre niveau », confie Petru.
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