Dans l’ombre des citadelles renversées, les municipales ont dessiné une réalité plus discrète : l’élection de jeunes maires peu marqués politiquement. À Corscia comme à Erbajolo, le pouvoir n’est pas un grand mot
L’un n’aspirait qu’à retrouver son siège de conseiller municipal, l’autre s’était préparé à faire le pas pour succéder au maire sortant. Jean-Paul Luisi s’est pourtant résolu, presque malgré lui, à ceindre l’écharpe tricolore, à Corscia, à l’issue d’un scrutin tourmenté, conformément à l’histoire politique de la commune du Niolu. À Erbajolo, les municipales n’ont pas révélé de tensions. Deux candidats briguaient la succession de Jean-Marie Venturini, mais Mathieu Mariani a été élu sans remous autour de l’urne électorale.
Jean-Paul vient de fêter ses 40 ans, Mathieu en a à peine 33. Quand on leur parle politique, ils commencent par affirmer qu’ils se situent à gauche, sans s’étendre davantage sur les questions idéologiques.
La politique, ils n’y ont jamais touché. À leurs yeux, figurer sur une liste aux municipales de leur village n’est pas vraiment la marque d’un engagement militant. « Vous savez,fait remarquer le nouveau maire de Corscia, j’ai toujours été impliqué dans le milieu associatif local. Pour la jeunesse, le tourisme. On a fait bien plus que les élus… »
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