(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – C’est donc tôt ce matin (vendredi) que l’Assemblée de Corse a adopté par 29 voix le rapport relatif à la protection du patrimoine foncier ; un vote qui n’a pas atteint les sommets d’il y a quelques mois à l’occasion du fameux « vote des 46 » comptabilisés après le débat sur l’inscription de la Corse dans la Constitution.
En effet, 18 conseillers ont voté contre et 4 n’ont pas participé au vote. La droite a été désunie, en effet, Anne-Marie Natali, Antoine Sindali et Etienne Suzzoni se sont abstenus, tout comme François Tatti qui s’est désolidarisé de son groupe. Comme prévu, la gauche républicaine a voté contre, tout comme le Front de Gauche, et une partie donc de la droite. Ce débat, d’une grande complexité est bien entendu difficilement accessible au plus grand nombre, mais pour simplifier les choses à l’extrême, on peut dire qu’il s’est focalisé sur ce qu’on appelle désormais le statut de résident.
Les groupes nationalistes, et ce n’est pas une surprise, se sont beaucoup investis dans ce débat qui n’était finalement que le prolongement de longs mois de travail acharné autour de cette question. Les amendements présentés à la fin du débat par les deux groupes nationalistes ont été en grande partie adoptés ; certains portaient sur des sujets de moindre importance, mais le gros morceau si l’on peut dire, était constitué par un amendement demandant la durée de présence en Corse non pas de 5 ans mais de 10 ans afin de pouvoir acquérir un bien dans l’île. Cet amendement a bien entendu été rejeté, ce qui n’a pas modifié la volonté de vote très forte des groupes nationalistes.
Ecoutons Gilles Simeoni, pour Femu a Corsica
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