Le débat sur la protection du patrimoine foncier, qui s’est tenu jeudi après-midi à l’Assemblée de Corse (CTC), s’annonçait long et crucial. Essentiellement concentré sur la défense ou le refus du statut de résident, il fut long et décevant. Chaque groupe campant sur des positions connues, le vote, qui est intervenu à minuit 40, après l’examen de 23 d’amendements, n’a pas réservé de surprises. Le statut a été adopté à une courte, mais réelle majorité de 29 voix pour, 18 contre et 4 non-participations.
C’est peut-être le dossier le plus politique de la mandature. En tous cas, le plus polémique et le moins consensuel, certainement aussi le plus risqué et le plus glissant pour l’Exécutif. C’est, de toute façon, un dossier crucial, très attendu, urgent, dans un contexte de spéculation immobilière acharnée, pour régler la problématique foncière de manière pérenne. C’est, surtout, le vote le plus épineux à obtenir avec une marge de manœuvre étroite, l’éclatement des alliances traditionnelles et la nécessité de recomposer les équilibres politiques pour une majorité territoriale qui doit affronter la défection de ses propres troupes et les divergences profondes d’une coalition de façade.
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